Elles sont nombreuses et pourtant, on passe parfois devant sans même s’en rendre compte. Pourtant, les boutiques de seconde main offrent une richesse d’articles et de produits locaux inédite et tout cela pour un prix très abordable.
Les boutiques de seconde main représentent un maillon essentiel dans l’économie locale et une source de produits de qualités et bon marché très intéressante comme l’explique Nadine Debailleul, vendeuse dans le magasin Oxfam de Waremme : « Il y a des vêtements pour enfants, il y a des vêtements pour adultes, que ce soit pour les hommes ou pour les dames. Et puis il y a tous nos produits artisanaux qui sont en boutique et qui attendent le client à bras ouverts. Enfin, on a plein de produits de bouche aussi.»
Pour elle, on peut tout trouver ou presque dans ce genre de boutiques locales : « Il est clair qu’on a suffisamment de produits différents et issus de domaines différents pour satisfaire tout le monde. Il n’y a pas de souci à se faire ! »
Comme pour de très nombreux secteurs, la crise sanitaire a fait souffrir les boutiques de seconde main. Celles-ci ont donc besoin de voir les clients revenir maintenant, mais par après aussi : « Il faut certainement les inviter cette année à venir mais il ne faut pas seulement se limiter à cela. Il faut continuer bien après. Il faut que les gens comprennent qu’ils peuvent trouver près de chez eux tout ce dont ils ont besoin. »
Pour cela, il faut que les citoyens se rendent compte de toutes les possibilités en termes d'achats durables qui les entourent: « Je crois que l’on pense souvent qu’on trouvera mieux ailleurs. On ne connaît pas suffisamment toute la richesse de sa ville et dans sa région. »
Bien qu’elles se développent également sur internet, les boutiques de seconde main privilégient toujours le contact humain. C’est nécessaire pour mettre en avant leur philosophie de vente : « C’est vraiment important de pouvoir expliquer aux clients le « pourquoi » du seconde main, le bien pour la planète que cela fait, le « pourquoi » nous travaillons avec des vêtements et des produits recyclés ».
Pour elle, à ce niveau, les services en ligne ne sont pas adéquats : « Ces explications, ces discussions, sur internet, vous ne les aurez pas. »